Afrique actualités
Nigéria
Nigeria: Goodluck Jonathan investi président
Petits arrangements entre amis : comme convenu, Sarkozy et Obama renvoient l'ascenseur au président intérimaire Goodluck pour...." services rendus" !!!!
Le président du Nigeria Goodluck Jonathan a prêté serment et pris ses fonctions dimanche après un vote considéré comme une des plus honnête depuis deux décennies, mais assombri par des violences post-électorales.
Jonathan, 53 ans, a été investi lors d'une cérémonie colorée entourée d'un très strict dispositif de sécurité à laquelle assistaient plus d'une dizaine de dirigeants à Abuja, la capitale fédérale du pays le plus peuplé d'Afrique. Lors de sa prestation de serment devant le plus haut magistrat du pays, Aloysius Katsina-Alu, Goodluck Jonathan, la tête couverte d'un feutre a juré qu'il serait "loyal et faisait serment d'allégeance au Nigeria" pour s'acquitter de sa mission au mieux de ses capacités". Le dirigent chrétien sudiste a battu son principal adversaire, Muhammadu Buhari, un ex-dirigeant militaire du nord essentiellement musulman, lors du scrutin du 16 avril dernier, mais trois jours d'émeutes post-électorales ont fait plus de 800 morts.
Libye
Libye: la rébellion fête ses 100 jours
La rébellion libyenne, qui célèbre ses 100 jours, répète que le départ de Mouammar Kadhafi est la condition préalable à toute sortie de crise, au moment où le président sud-africain est attendu à Tripoli pour présenter au dirigeant contesté "une stratégie de sortie".
"Cela fait 100 jours depuis le début de cette révolution bénie, nous voyons des victoires émerger sur le plan national et international", s'est félicité samedi soir dans un communiqué le président du Conseil national de transition (CNT, instance dirigeante de la rébellion), Moustapha Abdeljalil.
"Nous devons célébrer ce que nos fils héroïques ont accompli à Misrata et dans les montagnes du Nefoussa", a-t-il déclaré à propos de ces deux enclaves de l'opposition situées à l'est et au sud-ouest de Tripoli et qui résistent depuis des semaines aux troupes du régime.
"De même, a-t-il ajouté, (nous devons) applaudir le large soutien international pour notre révolution".
La coalition internationale, intervenant sur mandat de l'ONU, a lancé une campagne de frappes aériennes, toujours en cours, contre le régime de Kadhafi.
Mais l'opération militaire semblant s'installer dans la durée - le colonel Kadhafi étant bien décidé à ne pas lâcher le pouvoir qu'il dirige depuis près de 42 ans-, l'issue paraît désormais se trouver sur le terrain diplomatique.
Revirement majeur, la Russie, allié traditionnel de Tripoli, a lâché vendredi le régime lors du G8 de Deauville, en France, se rangeant aux côtés des Occidentaux qui réclament le départ du leader, comme signifié dans la déclaration finale du sommet.
"Cela fait 100 jours depuis le début de cette révolution bénie, nous voyons des victoires émerger sur le plan national et international", s'est félicité samedi soir dans un communiqué le président du Conseil national de transition (CNT, instance dirigeante de la rébellion), Moustapha Abdeljalil.
"Nous devons célébrer ce que nos fils héroïques ont accompli à Misrata et dans les montagnes du Nefoussa", a-t-il déclaré à propos de ces deux enclaves de l'opposition situées à l'est et au sud-ouest de Tripoli et qui résistent depuis des semaines aux troupes du régime.
"De même, a-t-il ajouté, (nous devons) applaudir le large soutien international pour notre révolution".
La coalition internationale, intervenant sur mandat de l'ONU, a lancé une campagne de frappes aériennes, toujours en cours, contre le régime de Kadhafi.
Mais l'opération militaire semblant s'installer dans la durée - le colonel Kadhafi étant bien décidé à ne pas lâcher le pouvoir qu'il dirige depuis près de 42 ans-, l'issue paraît désormais se trouver sur le terrain diplomatique.
Revirement majeur, la Russie, allié traditionnel de Tripoli, a lâché vendredi le régime lors du G8 de Deauville, en France, se rangeant aux côtés des Occidentaux qui réclament le départ du leader, comme signifié dans la déclaration finale du sommet.
Soudan
Soudan: Khartoum demande à l'ONU de quitter le pays
Le gouvernement soudanais a décidé de mettre fin à la mission de l'ONU au Soudan (Unmis) le 9 juillet, fin de son mandat actuel et date prévue pour l'accession à l'indépendance du Sud Soudan, a-t-on appris dimanche de source officielle. "Le Soudan a officiellement notifié aux Nations unies que la mission de l'Unmis prendra fin le 9 juillet", a rapporté l'agence de presse Suna. Forte d'environ 10 000 Casques bleus et un millier de personnels civils, l'Unmis avait été déployée au Soudan en mars 2005 en appui à la mise en oeuvre de l'accord de paix (CPA) qui avait mis fin à deux décennies de guerre civile entre le Nord musulman et le Sud majoritairement chrétien et animiste.
Le 27 avril dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU avait prorogé son mandat jusqu'au 9 juillet, également date de l'accession à l'indépendance du Sud Soudan qui avait voté en janvier une majorité écrasante en faveur de la sécession.
L'Unmis est déployée dans le pays avec l'accord des autorités de Khartoum, mais la décision finale du retrait et de la fin de la mission revient en dernier ressort au Conseil de sécurité de l'ONU.
L'une des pistes évoquées par les membres du Conseil de sécurité lors d'un récent séjour à Khartoum était notamment un redéploiement d'une grande partie des moyens humains et matériels de l'Unmis, dans le cadre d'une nouvelle mission, au Sud Soudan qui sera à compter du 9 juillet un pays indépendant.
Le 27 avril dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU avait prorogé son mandat jusqu'au 9 juillet, également date de l'accession à l'indépendance du Sud Soudan qui avait voté en janvier une majorité écrasante en faveur de la sécession.
L'Unmis est déployée dans le pays avec l'accord des autorités de Khartoum, mais la décision finale du retrait et de la fin de la mission revient en dernier ressort au Conseil de sécurité de l'ONU.
L'une des pistes évoquées par les membres du Conseil de sécurité lors d'un récent séjour à Khartoum était notamment un redéploiement d'une grande partie des moyens humains et matériels de l'Unmis, dans le cadre d'une nouvelle mission, au Sud Soudan qui sera à compter du 9 juillet un pays indépendant.
Maroc
Maroc: la police diperse une manifestation devant le parlement à Rabat
La police marocaine a dispersé samedi à Rabat des dizaines de jeunes du Mouvement du 20 février pour les empêcher de dénoncer l'utilisation de la force dimanche dernier contre des manifestants dans plusieurs villes du royaume.
"Les forces de l'ordre sont venues en nombre impressionnant pour nous empêcher à coups de matraques de nous rassembler devant le parlement", a déclaré à l'AFP Najib Chaouki, l'un des membres de la section de Rabat du Mouvement.Les autorités considèrent ces manifestations comme non autorisées. Un important dispositif des forces de l'ordre avait été déployé une heure avant le début du rassemblement prévu à 18h00 (GMT).Il n'y a eu aucun blessé parmi les manifestants, a constaté un journaliste de l'AFP. Ces jeunes entendaient protester contre l'utilisation de la force dimanche dernier pour empêcher des manifestants de revendiquer des réformes constitutionnelles. Selon Sabra Talbi, une militante du Mouvement, "les autorités sont déterminées à nous réprimer par la forces pour nous empêcher d'exprimer nos revendications démocratiques".Une manifestation pacifique est prévue dimanche à Casablanca, a déclaré la section locale du Mouvement, pour protester contre la violence de la semaine dernière contre les jeunes.Le 9 mars, le roi Mohammed VI a annoncé d'importantes réformes constitutionnelles prévoyant notamment le principe de séparation des pouvoirs et un renforcement des pouvoirs du Premier ministre. Ces annonces ont été jugées insuffisantes par le Mouvement.
"Les forces de l'ordre sont venues en nombre impressionnant pour nous empêcher à coups de matraques de nous rassembler devant le parlement", a déclaré à l'AFP Najib Chaouki, l'un des membres de la section de Rabat du Mouvement.Les autorités considèrent ces manifestations comme non autorisées. Un important dispositif des forces de l'ordre avait été déployé une heure avant le début du rassemblement prévu à 18h00 (GMT).Il n'y a eu aucun blessé parmi les manifestants, a constaté un journaliste de l'AFP. Ces jeunes entendaient protester contre l'utilisation de la force dimanche dernier pour empêcher des manifestants de revendiquer des réformes constitutionnelles. Selon Sabra Talbi, une militante du Mouvement, "les autorités sont déterminées à nous réprimer par la forces pour nous empêcher d'exprimer nos revendications démocratiques".Une manifestation pacifique est prévue dimanche à Casablanca, a déclaré la section locale du Mouvement, pour protester contre la violence de la semaine dernière contre les jeunes.Le 9 mars, le roi Mohammed VI a annoncé d'importantes réformes constitutionnelles prévoyant notamment le principe de séparation des pouvoirs et un renforcement des pouvoirs du Premier ministre. Ces annonces ont été jugées insuffisantes par le Mouvement.